Tout juste vingtenaire, l’Aquanaut est une de celle qui ne laisse pas insensible. Son design jeune et moderne est surtout inattendu. : caractérisée par son boîtier octogonal arrondi, inspiré du boîtier Nautilus elle est aussi une évolution technique avec son bracelet « tropical », fabriqué dans une nouvelle matière composite étanche et ultrarésistante à la traction comme aux ultraviolets. 

L’Aquanaut est une montre de luxe de tradition, même si elle ne colle pas forcément à l’image que l’on se fait de Patek Philippe. Avant elle, les Royal Oak d'Audemars Piguet et Nautilus de la maison Patek s’étaient aussi inscrites en rupture au sein de la haute industrie horlogère qui campait sur son conservatisme.

Aujourd'hui, l'Aquanaut, qui a fêté ses 20 ans l'année dernière avec le lancement d'un modèle au cadran bleu et en or gris est un des modèles de référence de la marque.

L'entreprise fut fondée à Genève en 1839 par le Polonais Antoine Norbert de Patek et l'horloger tchèque François Czapek. Antoine Norbert de Patek avait fui la Pologne et était arrivé à Genève. Les deux associés étant en désaccord croissant, Czapek céda sa place à l'ingénieur français Jean Adrien Philippe que Patek rencontra en 1844 à l'Exposition Universelle de Paris. Cet ingénieur est à l'origine de la création d'une montre de poche remontable plus facilement que ses concurrentes de l'époque avec l'aide d'une couronne exterieure.

La marque fut reprise en 1932 par la famille Stern qui est toujours aux commandes de la manufacture à l'heure actuelle.

Autrefois sise à Genève, l'entreprise a regroupé toutes ses activités dans la peripherie genevoise, à Plan-les-Ouates et à Perly ainsi qu'à la Chaux-de-Fonds.

1881 : régulateur de précision

1889 : mécanisme du quantième perpétuel

1902 : Double Chronographe

1949 : Balancier Gyromax

1959 : Montres mécaniques à fuseaux horaires

1964 : Mouvement mécanique avec rotor péripherique

1996 : Quantième annuel

2000 : Mécanisme de représentation astronomique